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La Beauce-Etchemin-Amiante
Normand Perron, Jacques Bernard
Depuis l’époque de la Nouvelle-France, entre la frontière américaine et l’axe de communication que constitue le fleuve Saint-Laurent, la situation géographique de la Beauce, de l’Etchemin et de L’Amiante, a marqué profondément le développement de cette région. Cette singularité a entraîné des répercussions sur les stratégies politico-militaires des Français, des Anglais et des Américains, sur le développement des seigneuries et des cantons pour des fins de colonisation, sur la structuration du réseau de communication et sur les mouvements migratoires. En dépit de son poids démographique assez modeste, la Beauce-Etchemin-Amiante a fourni une contribution appréciable au développement de la société québécoise, entre autres par ses entreprises dont la renommée s’étend bien au-delàde ses frontières et par son riche patrimoine que lui ont laissé en héritage des populations aux origines ethniques diverses. Fierté, détermination, attachement àleur milieu comptent sûrement parmi les valeurs qui définissent l’esprit des gens de la région et qui contribuent àla construction d’une personnalité régionale distincte.
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1758 : La finale, Promesses, splendeur et désolation de la décennie de Louisbourg
A.J.B Johnston
Traduction de Michel Buttiens Le récit des événements survenus dans la ville coloniale fortifiée de Louisbourg entre 1749 et 1758 est l’un des plus grands drames de l’histoire du Canada et, en réalité, de celle de l’Amérique du Nord. La forteresse française bâtie dans l’île du Cap-Breton, située en un lieu stratégique proche de l’entrée du golfe du Saint-Laurent, est peu après sa fondation une possession d’envergure dans la quête d’un empire. Dans cette biographie poignante de la dernière décennie de la colonie, présentée autant du point de vue des Français que de celui des Britanniques par A. J. B. Johnston, s’entremêlent l’histoire militaire et sociale dramatique de cette forteresse, ce port de mer et cette communauté d’envergure mais àla vie éphémère et celle des citoyens qui y trouvèrent leur chez-soi. 1758 : la finale est le récit du choc entre deux empires sur les rives du Canada atlantique au milieu du XVIIIe siècle, alors que des visions européennes de prédominance rivale se heurtent mutuellement et avec celle des peuples autochtones de la région. L’ampleur de la lutte et son issue incertaine colorent l’existence des habitants de Louisbourg et des près de trente mille combattants déployés contre elle. L’histoire complète prend vie sous la forme d’un récit qui se révélera être celui de la première grande victoire britannique de la guerre de Sept Ans.
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Journal d'un étudiant de médecine àParis
Lactance Papineau
Le Journal d'un étudiant en médecine àParis a été écrit de 1836 à1846 par Lactance Papineau, deuxième fils de Louis-Joseph. Ce sont d'abord les années d'apprentissage de la philosophie àSaint-Hyacinthe. Par la suite, pris dans le tourbillon de la révolution de 1837-1838, l'adolescent s'exile temporairement àAlbany (N.Y.), avant de se rendre àParis pour un séjour prolongé de cinq ans. Lactance Papineau suit alors des cours àl'École de médecine de Paris, une institution àla fine pointe de la science où il côtoie des sommités du domaine médical : Rostan, Orfila, Cruveilhier, Royer-Collar, Trousseau. Pendant que la famille Papineau loue un logement dans le vieux quartier du Roule, rue Monceau, Lactance se rend chaque matin àl'hôpital Beaujon, situé près de chez lui. Guidé par le professeur Robert, il observe les cas d'opération et de traitement qui s'y pratiquent et, le soir venu, il note minutieusement le fruit de ses observations : diagnostics, pronostics, traitements. On assiste àdes opérations sur le vif, avant l'apparition de l'anesthésie, àdes traitements radicaux àbase de vésicatoires, d'application de sangsues et de saignées. Mais attention àla terrible «résorption purulente» qui parfois se transporte dans toute l'économie du patient au moyen des vaisseaux lymphatiques : en quelques jours, c'est la mort inéluctable, faute d'antiseptique efficace.
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La peur du mal. Le conflit science et religion au Québec
Marcel Sylvestre
« Disant la vérité comme il l’entendait, il ne savait pas contourner les angles. Il les emportait. » Voilàune fort belle description du libre penseur que fut le Dr Albert Laurendeau. Engagé envers la vérité, il se fit un devoir de la répandre auprès de ses concitoyens. Mal lui en prit. Au début du XXe siècle, au Québec, la diffusion de la connaissance ne pouvait s’exercer qu’àl’intérieur des bornes très limitées qu’avait fixées l’Église. Ce joug sur la science, Laurendeau refusa d’y souscrire. L’Église lui a intimé de se taire et l’a menacé d’excommunication. Correspondance et documents d’archives àl’appui de cet incident peu banal, ce livre montre le combat incessant que la connaissance doit mener contre le conservatisme religieux, l’obscurantisme et la superstition.
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Passages migratoires
Elisabeth Kaine, Élise Dubuc
Passages migratoires présente la synthèse des travaux de recherche et de création réalisés grâce àun partenariat entre des universités et des communautés autochtones. Entrepris au printemps 2004 dans les communautés ilnue de Mashteuiatsh, abénaquise d’Odanak et innue de Uashat mak Mani-utenam, le projet de re cherche Design et culture matérielle : développement communautaire et cultures autochtones a été l’occasion d’une riche réflexion communautaire, qui se poursuit toujours. Cette alliance de recherche universités-communautés, codirigée par Élisabeth Kaine (Université du Québec àChicoutimi) et Élise Dubuc (Université de Montréal), s’est échelonnée sur cinq ans, de 2004 à2009. Muséologues, anthropologues, designers, étudiants, artisans autochtones et membres des communautés participantes ont travaillé ensemble àl’avancement des connaissances, des méthodes et des questions de recherche concernant la transmission de la culture autochtone. Passages migratoires est également le catalogue de l’exposition du même nom, présentée en 2008 au Musée des Abénakis, en 2009 au Musée amérindien de Mashteuiatsh et en 2010 au Musée Shaputuan de Uashat, au Musée Prince of Wales Heritage Centre de Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest) et au Musée de Haida Gwaii (îles de la Reine-Charlotte), en Colombie-Britannique.
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Une histoire du Canada
Robert Bothwell
À bien des égards, le Canada est un pays de limites, un paradoxe pour un territoire qui jouit d’un espace pratiquement illimité. La majeure partie de cet espace est inhabité et inhabitable. Le nord du pays est très vaste, mais la majorité de la population vit dans le sud, le long de la frontière américaine. Léminent historien Robert Bothwell soutient que l’histoire du Canada va au-delàde l’aspect régional ou national. À certains égards, le Canada a plus de sens vu de l’extérieur. Le reste du monde a toujours considéré ce pays comme une terre d’expérimentation et d’avenir. Les colonies, les régions et les populations disparates qui ont formé le Canada venaient d’un monde plus vaste, et y étaient liées. Au départ, la survie du pays et, ultérieurement, sa prospérité dépendaient des liens avec le monde extérieur : les technologies qui faisaient avancer les bateaux àvapeur et les trains d’un océan et d’un continent àl’autre, les armées qui se battaient pour l’Amérique du Nord, les fourrures, le blé et l’or, qui assuraient au Canada une place dans le système commercial mondial. À d’autres égards, le Canada est inhabituel. Pour réussir àvivre ensemble, ses habitants ont dû composer avec des croyances bien ancrées àl’égard de la religion et de la nationalité. Le compromis n’a pas été facile et l’élaboration d’un système tolérable de gouvernement et de politique a donné lieu àdes affrontements pénibles entre les Français et les Anglais, l’Est et l’Ouest, les natifs du pays et les non-natifs.
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