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Autochtonies - Vue de France et du Québec
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l'unité
Code: 267
Natacha Gagné, Martin Thibault, Marie Salaün
ÂÂ
ISBN: 978-2-7637-8757-2
Collection: Mondes autochtones
Presses de l'Université Laval
Parution: Janvier 2009
552 pages
code: 267
Sous la direction de Natacha Gagné, Thibault Martin et Marie Salaün Autochtonie. Un même mot, une même langue, mais parlons-nous bien de la même chose d’un côté et de l’autre de l’Atlantique ? La francophonie permet d’éviter, dans une certaine mesure, l’écueil des incompréhensions linguistiques, mais en même temps, elle renvoie àdes espaces nationaux, des histoires coloniales, des revendications contemporaines, des traditions intellectuelles et académiques a priori incommensurables. Le pari de ce livre, qui réunit une trentaine de spécialistes des questions relatives aux réalités autochtones est d’ouvrir un débat inédit dans un champ de recherches largement dominé par des perspectives anglo-saxonnes. Emblématique de la richesse des débats qui traversent les différentes disciplines des sciences humaines (anthropologie, sociologie, histoire et droit), le croissement disciplinaire que nous proposons ici est un moyen de rendre justice àla complexité des autochtonies. Afin d’éviter les malentendus sémantiques, il est d’abord indispensable de revenir aux généalogies du concept d’« autochtonie ». À l’interface de notions identitaires et juridiques, la réflexion sur les autochtones et l’État permet de prendre la mesure de l’importance de l’échelle nationale dans le contexte des revendications et des mobilisations au nom de l’autochtonie. À cette réhabilitation d’une dimension étatique parfois négligée dans les analyses de la mondialisation s’ajoutent des éclairages locaux sur les représentations de soi comme autochtones en particulier dans les Amériques et en Océanie. À l’heure du bilan, il faut aussi faire le point sur la recherche, ce qui soulève des enjeux àla fois théoriques, épistémologiques et déontologiques dans des contextes universitaires confrontés àleur nécessaire décolonisation. Une dernière partie invoque la dimension proprement universelle de l’expression artistique et invite àtranscender l’essentialisme d’un « grand partage » entre autochtones et non-autochtones.
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